Les 5 erreurs à éviter avant de prendre un avocat en Israël
Prendre un avocat, c’est souvent une étape cruciale dans une vie : divorce, achat immobilier, litige professionnel, création d’entreprise… En Israël, où le système juridique est spécifique et souvent déroutant pour les francophones, le choix d’un avocat ne doit rien au hasard.
Voici les 5 erreurs les plus fréquentes à éviter avant de choisir un avocat en Israël.
1. Choisir un avocat sans vérifier sa spécialité
En Israël, comme ailleurs, chaque avocat a son domaine : droit du travail, droit immobilier, droit de la famille, fiscalité, droit pénal, etc.
Ne choisissez pas un avocat “généraliste” pour une affaire complexe.
Exemple : un avocat en droit immobilier ne sera pas toujours le plus qualifié pour gérer un divorce ou un litige avec un employeur.
À faire : demandez clairement dans quel domaine il intervient, et s’il a déjà traité des cas similaires au vôtre.
2. Ne pas vérifier s’il est inscrit au Barreau israélien
Il existe malheureusement des intermédiaires non reconnus ou des conseillers juridiques qui ne sont pas avocats.
Seuls les avocats inscrits au “Lishkat Orchei Hadin” (le barreau israélien) sont autorisés à représenter un client en justice.
À faire : demandez son numéro d’inscription au barreau ou vérifiez-le sur le site officiel.
3. Ne pas clarifier les honoraires dès le départ
Certains clients tombent de haut quand ils reçoivent la facture.
En Israël, les honoraires peuvent être fixes, à l’heure ou au pourcentage, et varient énormément selon les domaines et les cabinets.
À faire : demandez toujours un devis écrit, ou au minimum une fourchette tarifaire claire, avec les modalités de paiement.
4. Privilégier uniquement la langue ou la proximité
Beaucoup de francophones cherchent un avocat qui parle français — c’est compréhensible. Mais la compétence juridique doit primer.
Un bon avocat israélien parlant anglais ou hébreu, mais compétent et transparent, sera souvent plus efficace qu’un francophone peu qualifié.
À faire : choisissez la compétence avant le confort linguistique. L’idéal ? Un cabinet qui offre les deux.
5. Ne pas signer de contrat ou de convention de mission
Certaines personnes travaillent avec un avocat sans aucun écrit, ce qui peut poser problème en cas de désaccord.
Un contrat d’honoraires clair protège les deux parties et fixe les règles du jeu.
À faire : exigez un accord signé, même simple, précisant les tâches confiées, le tarif et les conditions de résiliation.
Conclusion
En Israël, un bon avocat peut faire la différence entre une affaire bien réglée… et des années de tracas. Ne laissez pas l’urgence ou l’émotion guider votre choix.
Informez-vous, comparez, posez des questions. Et surtout, évitez les 5 erreurs ci-dessus.
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